Anne Laure et son vélo
Anne Laure est infirmière dans un laboratoire à Rennes, mariée et mère d’un ado.
Son premier souvenir de vélo, c’était chez sa grand-mère, dans le Morbihan.
Dès l’enfance, le vélo fut synonyme de liberté, de balades en bord de mer, où l’on roulait trop vite et où on prenait des risques dans les descentes.
Par la suite sa pratique a été constante, elle en a fait lycéenne pour ne pas être en retard à Paris, puis à Rennes où elle vit depuis 20 ans.
Anne Laure, c’est la vélotafeuse puriste. Quelles que soient les conditions météo, elle avale ses 13 km quotidiens à coups de pédales sur son vélo. Le vélo, c’est musculaire ou rien selon elle, et elle a d’ailleurs un peu de mal à comprendre l’intérêt du vélo électrique.
Pourquoi elle « love » le vélo
Ses trajets quotidiens en vélo sont un vrai plaisir, un moment pour elle, un sas physique et psychologique qui lui permet de réfléchir et de se poser.
Elle cite même Spinoza (Anne laure n’est pas qu’une cycliste urbaine, c’est aussi une lettrée ) en trouvant de la satisfaction à se suffire à soi-même, à être en son propre moteur.
Nous, parfois on love moins… mais pas Anne Laure
Rien de l’arrête dans sa frénésie des pistes cyclables : avec l’habitude, la transpiration s’est régulée et a disparu, elle a une condition physique de sportive de haut niveau.
Et même s’il pleut à verse, elle ne se pose pas la question : elle enfile un poncho rouge et saute en selle. Parfois elle emmène des vêtements de rechange et ses chaussures à talons dans un sac pour se changer.
Anne Laure regrette néanmoins de devoir mettre sa féminité entre parenthèses à vélo, elle met beaucoup moins de jupe et de robe qu’avant. Elle est désormais presque toujours en pantalon et sneackers. Mais son vélo, c’est sa vie, sa liberté, son essentiel.